Nous sommes tous appelés !
Au sens étymologique, l’appel est une vocation (du latin vocare, appeler). Répondre à notre appel, c’est donc suivre notre vocation. Avons-nous une vocation professionnelle particulière dans ce monde ?
La vocation d’une personne nous semble évidente quand celle-ci réalise de grandes choses ou qu’elle surmonte des situations exceptionnellement difficiles pour l’accomplir. « Pour réaliser tout ce qu’elle a fait il faut avoir un appel particulier ! » Pour d’autres, il s’agit de suivre jusqu’au bout une appétence, un don particulier qui s’impose à eux, comme courir pour Eric Liddle (finaliste aux JO dans les années 20) * qui a le sentiment de voir Dieu sourire quand il court, ou le ténor Roberto Alagna pour qui chanter est une nécessité, quelque chose qui lui est « tombé du Ciel » alors que rien dans son milieu d’origine ne le prédestinait à une telle carrière.
Cet « appel » ne concernerait-il donc que les grands artistes, les grands missionnaires, les grands bâtisseurs … les gens remarquables et exceptionnels dont on voit les biographies dans les journaux ou au cinéma ? Qu’en est-il de tous les autres, ceux qui ne font rien de si exceptionnel ? Les secrétaires, développeurs, communicants, ingénieurs, ouvriers, banquiers, infirmiers, agriculteurs … ? N’ont-ils pas reçu d’appel ? Dieu n’a-t-il pas de « vocation » pour eux ?
Si le travail est un appel, comment ferai-je pour découvrir le métier spécifique que je dois exercer ? Ou le contexte, l’entreprise, le pays où l’exercer ? Comment reconnaitrai-je que je dois changer de poste, d’orientation ? Comment le vivre au jour le jour pour marquer ma différence, mon appartenance à Christ ? Et surtout, me monter fidèle à ce que Dieu attend de ma part sur mon poste de travail ?
Voici quelques-unes des questions que nous allons traiter dans cette série.